segunda-feira, 20 de outubro de 2008

Le parfum des fleurs

Ah, et vous ne le savez pas, mais ma rue, la nuit, surtout la nuit, elle embaume les fleurs du chevrèfeuille, et vous savez? même quand on n’as pas le sourrire aux lèvres, les tonnes de toutes les conneries salles à vous peser dessus, on ouvre bien les narines et ces arômes vous enlèvent, vous kidnappent et vous déposent sur un pré avec des vaches à paître sous un noyer, elles toujours si indolentes, si paisibles, qui savent prendre la vie du bon côté, pas du côté vache (toujours ça m’a émerveillé quand elles me guidaient, quand elles connaissaient le chemin bien mieux que moi!)

Je crois que tout le monde devrait avoir le droit au parfum des fleurs, parce qu’elles font oublier tant des misères. Mais souvent lorsque le chien est maigre, les puces si acharnent dessus, et les démunis sont entourés de poubelle qui fait les peines plus pénibles avec les odeurs de pourriture à garder les maisons de lattes métaliques loin de la dignité à laquelle l’être humain a droit par naissance.

Enfin, je remercie tous les voisins qui s’occupent des plantes dans leurs jardins, surtout ceux de la maison avec le drapeau palestinien, tout fier, avec le croissant au bout du mât. Là où habite le vendeur de roses, le manchot à qui j’achète de temps en temps des bouquets de roses pour égayer mon salon.

2 comentários:

oko disse...

e non dá mágoa que as flores morran nun xarrón?

rui disse...

As flores sempre morren, e non por estaren nun xarrón morren antes. Eu bótolles unha ou duas pedriñas de azucre na auga e aguantan máis tempo fermosas. A min gústanme as flores na casa. Même si c'est un chouiya ringard.